Où j’en étais l’autre fois… Ah oui, je quittais Kyoto! Pour aller où? Allez, je te laisse deviner. Oui c’est ça, back à Kasara Farm, gagné! bravo!! 


Merci à Xavier, qui m’a écrit en Kanji (écriture Japonaise) la ville de Yonago sur ma pancarte, et merci à Daniel et son “Stop thinking and just do it”! C’est ce que j’ai fait… Merci à tous les 2.
Au revoir Tomato guesthouse (là où j’étais bénévole), au revoir Kyoto guesthouse (là où je résidais), et au revoir Sho (mon adorable hôte), Xavier, Flavien, Daniel, Phillipe, Pawel et Carmel…. Euh non, à bientôt Carmel
. Je lui ai parlé de Kasara Farm, tu devines la suite? Carmel est arrivée la veille de mon départ de Kyoto, soit le lundi.


En route pour Tottori (et non Totoro, on n’est pas dans l’animé de Miyazaki non plus!) le mardi suivant, où je voulais aller pour me rendre aux fameuses dunes de sable près de la mer. Et oui, il y a un endroit au Japon où l’on pourrait se croire dans le désert et y faire un tour à dos de chameaux… Dingue non? Non, non, je ne déconne pas pour les chameaux! Il y en a vraiment, et on peut vraiment se balader sur leur dos! C’est assez incroyable cet endroit en plus du musée de sable lui aussi célèbre!
Je suis bien heureuse d’être sortie hors des grandes villes et des sentiers battus en allant dans une partie du Japon dont on entend peu parler à vrai dire. Tottori et ses environs ont beaucoup à offrir culturellement parlant. Cela me plairait d’ y retourner pour découvrir davantage cet endroit.
Je ne suis restée qu’une nuit là bas. J’y ai d’ailleurs fait une jolie rencontre. Lukasz, un Polonais avec qui j’ai passé toute la soirée, et qui m’a dit de bien jolies choses à mon sujet. Je ne t’oublierai pas Lukasz!
Mon plan de base était simple! Je me suis rendue à Tottori pour aller voir les dunes de sable dans la matinée du mercredi, et tenter l’auto-stop de là bas en début d’après midi. Pour ma 1ère fois, j’ai décidé de me simplifier la tâche. Si l’auto-stop de Tottori ne fonctionnait pas, j’avais toujours la possibilité de prendre le train pour me rendre à Ebi Station (ma destination), et donc, bien arriver dans la journée à Kasara Farm, et non pas galérer (peut être) sur plusieurs jours si j’étais partie de Kyoto.
Simon, mon hôte, m’accueillait de nouveau les bras grands ouverts à Kasara Farm! Il y fait bon vivre là bas, je t’assure… L’endroit, entouré par la nature et par le mont Daisen ( le plus grand de la région du Chugoku au passage), est juste magnifique et si apaisant… Je me suis sentie si bien et si sereine là bas… C’est très drôle car il y a quelques années, la campagne, non merci, mais très peu pour moi! Et aujourd’hui… Comme quoi on change tous, et comme quelqu’un me l’a dit il y a peu, l’apaisement n’est pas toujours où on le croit… Et ces personnes qui y vivent… Ça a été dur quand je suis partie la 1ère fois, j’étais vraiment triste. Il émane une réelle gentillesse de chacune d’entre elles. Et là bas, tout le monde est le bienvenu. Il y a toujours du monde à venir. Je ne sais jamais qui sont ces gens, mais ils viennent et partent à leur guise, c’est très drôle. Ça donne des situations assez comiques je dois dire. Combien de fois avec Julien et Morgane (le couple de Français volontaire comme moi eux aussi), on était là dans la maison à faire nos trucs, quand tout à coup quelqu’un arrive (d’on ne sait où), va dans la cuisine (ou ailleurs), et fait sa vie… Normal quoi! Ou bien alors, on n’est là à se dire bonjour avec ces personnes, puis après, on se regarde avec Julien et Morgane un peu interloqués, et on se dit “Mais c’est qui…?”. Comique je te dis, vraiment comique! 


Mon chauffeur, Mako, a été super sympa… Il parlait un peu anglais, et moi un peu japonais, donc on a réussi à se comprendre, c’était cool. Il m’a emmené plus loin encore que je ne le souhaitais (je voulais me rendre à Yonago à la base), à Ebi station, là exactement où je devais me rendre pour que l’on vienne me récupérer ensuite. D’une c’était juste top, et de deux, ce que j’ai compris par la suite, c’est qu’àprès m’avoir déposée, il rentrait ensuite à Tottori… J’ai juste halluciné sans déconner!! Il s’avérait qu’il avait du temps libre devant lui… (c’était la golden week cette semaine là, la semaine fériée des Japonais). Et oui, ils sont comme ça les Japonais… Merci Mako san, merci infiniment! Je l’ai enfin fait! Expérience plus que réussie!

Et bien sur, j’y ai retrouvé Chihiro, Yao, Shoji et Simon. Quelle joie d’être à nouveau ici… 

Et je vais pouvoir à nouveau leur faire pleins de crêpes! Je m’y suis déjà mise d’ailleurs! Julien m’a lancé l’idée de compter le nombre de crêpes que j’ai fait depuis que je suis au Japon. Franchement, avec le marché de créateurs où j’en ai fait bien plus de 150, j’ai dû approximativement en faire plus de 300, en depuis 1 mois et demi… C’est pas mal non? 
